Les temps sont durs pour les Universités, chacun en est conscient. Est-il pour autant légitime qu'une université prive la plus grande bibliothèque de santé de France (en médecine, pharmacie, odontologie, etc.) des moyens de remplir ses missions nationales ? Nous ne le croyons pas.

En quelques mots:
Avec un budget comparable à celui de 2015, la BIU Santé a dû en 2014:
- désabonner toutes ses revues imprimées
- désabonner les deux tiers de ses revues électroniques
- désabonner la moitié de ses bases de données.
L'autorisation de dépense accordée à la BIU Santé pour 2015 par l'Université Paris Descartes est de 1 475 350 €.
Or le budget devrait être constitué en 2015 de:
- dotation générale de fonctionnement attribuée par le Ministère: 1 753 113 €
- financement des acquisitions dans les disciplines d'excellence (CADIST médecine, odontologie, cosmétologie) attribué par le Ministère : 770 000 €
- autres subventions (sources diverses) : 46 000 €
- ressources propres de la bibliothèque: 680 000 €, dont environ 400 000 € de droits de bibliothèque payés par les étudiants
Nous demandons que la moitié manquante du budget soit restituée à la BIU Santé par l'Université.
Nous demandons donc qu'un statut permettant à la BIU Santé d’assurer pleinement et durablement ses missions nationales lui soit rendu.
La BIU Santé doit vivre, parce qu'elle est:
- la bibliothèque française de référence dans ses domaines
- un acteur de la formation initiale et continue des personnels de santé en France
- un outil de la recherche dans les domaines de la santé
- une bibliothèque patrimoniale de niveau international, et non un musée du vieux papier.
Soutenez la BIU Santé. Voyez ici comment vous pouvez le faire.
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La BIU Santé nourrissant la médecine et la pharmacie. (NB: les autres disciplines sont en promenade, mais on voit bien qu'elles ont aussi leurs places assignées.) |
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L'Université Paris Descartes s'occupant de la BIU Santé. |